Il est indéniable qu’entretenir son potager quand on vieillit permet de se maintenir en forme physique, car les muscles travaillent ainsi que le système cardiovasculaire.
Devoir creuser, biner, s’abaisser, ratisser, arracher des mauvaises herbes, tailler, monter ou descendre un escabeau ou une échelle sont autant d’activités apparemment simples qui contribuent au développement musculaire. Ce sont des occasions quotidiennes pour stimuler l’activité motrice ainsi que l’agilité et la souplesse.
Les autres bienfaits d’entretenir un potager quand on est une personne âgée est bien sûr émotionnelle, car cela permet de garder le moral. Avec le jardinage, on combat plus facilement la solitude, le stress, la déprime voire la dépression.
S’occuper d’un potager ou de son jardin plus largement est une activité valorisante pour soi, car on récolte (littéralement) ce que l’on sème. Il y a un sentiment d’accomplissement de soi, de fierté, car la personne âgée démontre par son savoir-faire, sa patience et ses connaissances en jardinage et en hortithérapie qu’elle peut encore et toujours faire quelque chose. C’est l’occasion, pour elle, de partager cela avec des amis, avec sa famille, avec ses voisins.
Enfin, gérer un potager quand on vieillit est une activité qui stimule les capacités cognitives. Entre les différentes tâches à ne pas manquer — arrosage, plantation, désherbage, récolte, etc. — la personne âgée voit ses sens aiguisés, sa mémoire stimulée continuellement ainsi que sa capacité à s’organiser.