Commun dans toute l’Europe, le gui est parasite d’un grand nombre d’arbres. Contrairement à son appellation classique de gui de chêne, il a du mal à se fixer sur le bois de celui-ci, l’assise génératrice de sa nourriture étant très profonde.
Sa propagation se fait naturellement, par les baies qui se collent, ou par les oiseaux qui transportent les graines. En hiver une boule de gui isolée sur un arbre ornemental en bonne santé lui donne une touche d'originalité et n'aura jamais de conséquence fatale. En revanche, ce parasite, lorsqu'il est présent en nombre sur un arbre, est nuisible car il ponctionne les ressources de son hôte.
Avant d'éliminer les touffes de gui, assurez-vous que la vigueur de l'arbre n'est pas atteinte. Plusieurs signes en témoignent selon la saison : floraison moins importante, croissance ralentie, chute des feuilles précoce… Cet essoufflement se remarque surtout sur les branches où le gui s'est implanté. Sciez la branche bien en amont de la touffe, rabattre celle-ci à la base n'empêche pas le gui, dès la montée de sève, de regagner son volume initial.