Béatrice voue un intérêt tout particulier pour les cactus. Elle nous raconte d'où vient cette passion !
"Elle m’est venue longtemps après celle des jardins puisque mon intérêt pour les jardins date de mon enfance : j’avais 5 ans quand mon père m’a mis un sécateur et une petite pioche entre les mains.
Les cactus, cela s’est fait au fur et à mesure : j’avais un cactus de Noël qui était une bouture de celui de ma grand-mère maternelle dont je n’ai pu profiter très longtemps. Alors il a fallu que ce cactus de Noël (Schlumbergera) vive. Il est mort après 20 ans de vie. Il était énorme et cela m’a plus que contrariée car il représentait un lien avec le passé. Puis dans un jardin précédent proche de la méditerranée, celui de mes beaux -parents, j’ai laissé un cactus dehors sous la neige, rare dans cette région. Il était apparemment mort, mais il a survécu. Je me suis dit qu’il fallait qu’il ait une nouvelle vie, ce qu’il a eu. Il n’est pas des plus beaux mais cela fait plus de 15 ans qu’il est là, alors il a une place particulière au milieu des autres. Il doit appartenir à la famille des euphorbes.
Je suis alors devenue collectionneuse de cactus, on va même dire pendant plusieurs années une addiction…Depuis, plus raisonnable, je sélectionne et m’attache à leur survie et aux soins qu’on doit leur prodiguer.
Ils sont chez moi en véranda 130 environ, tous différents, de toutes tailles, les plus grands étant des palmiers de Madagascar, plus de 3 mètres ! Si au départ, j’en achetais dans n’importe quelle pépinière ou jardinerie, aujourd’hui mes principaux fournisseurs sont en Italie (Bordighera-Vintimille). Ce sont de véritables spécialistes qui offrent tous les cactus possibles et imaginables, dans toutes les tailles, et à tous les prix… La cactus manie est une addiction couteuse !
Ils fleurissent à leur rythme, tous, des fleurs plus ou moins significatives mais toutes réjouissantes et parfois imprévues."